Inspirée de l’histoire vraie d’Eric Lormax, Les Voies du Destin est l’histoire d’un ancien soldat britannique qui a été fait prisonnier de guerre, hanté par un officier Japonais qui l’a torturé durant la Seconde Guerre Mondiale à Singapour.
Les Voies du Destin n’est pas une énième histoire racontant un épisode supplémentaire sur la guerre (dans ce cas-là on pourrait croire que c’est en lien avec la construction du Pont de la Rivière Kwai), mais plutôt l’histoire sur les ravages que la guerre peut provoquer bien des années plus tard. Le film s’amuse à basculer d’une époque à l’autre entre les années 80 et les flashs back se déroulant dans les années 40. Les transitions entre les deux époques sont assez bien faites, si bien qu’on en oublierait les 40 ans qui séparent les deux époques. Le film fait preuve d’une photographie irréprochable avec une mise en scène classique.
Colin Firth (Eric) est sans surprise très bon, arrivant à interpréter le soldat traumatisé et apeuré par le passé, puis le soldat certes toujours traumatisé mais pris d’un sentiment de vengeance. Nicole Kidman (Patti) est la seule touche féminine du film mais aussi le fil conducteur de cette histoire car c’est à travers elle qu’on découvre le mal-être d’Eric.
Ce film se divise en trois parties. Le film commence par la rencontre et le mariage entre Eric et Patti. Elle est suivie par la découverte du passé de son mari. Ce passage du film dure plus d’une demi-heure et met en avant l’acteur Jeremy Irvine, qui s’en tire brillament dans son interprétation du jeune Eric Lormax. La troisième partie durant laquelle Eric affronte son passé.
Le rythme du film reste tout de même lent mais le jeu des acteurs compense cette sensation d’arrêt temporel. Au delà de la guerre et des conflits, le réalisateur Jonathan Teplitzy a voulu raconter une histoire sur les relations humaines et le pardon.
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