C’est la suite logique d’une franchise née en 2012 depuis la découverte de cet ours en peluche à l’humour corrosif. Mais cette plongée dans l’univers de MacFarlane est juste à la limite du mauvais goût et pire encore: de l’ennui!
C’est sans appel, Ted 2 n’est pas si drôle en fait. Certes, découvrir le contraste d’un jouet qui prend vie mais qui est grossier et franchement borderline faisait son petit effet dans le premier volet. Contraste qui me rappelle le personnage de Bébé Herman dans “Qui Veut la Peau de Roger Rabbit…” (je sais je suis allée chercher loin cette référence!)
Mais à présent, ça devient du déjà vu, sans intérêt voire ennuyeux.
L’histoire se déroulant plusieurs années plus tard, Mark Wahlberg se prend juste un énorme coup de vieux ce qui rend le duo un peu pathétique (c’est vrai!) 2 Dudes à déambuler, paumés dans leurs vies, à fumer de la weed et se prendre en selfie avec des #VDM… tu as vite fait le tour. Surtout que dans ce film, les petites amies s’y mettent aussi ! #DoubleVDM
Le vrai souci, c’est que cette fois-ci, l’histoire est principalement centrée sur Ted et non John (Mark Wahlberg). Wahlberg joue donc le bon pote qui suit son ours en peluche, fait 2-3 gaffes, mais reste complètement passif, à zoner & fumer.
Le montage est un peu bizarre avec un rythmeparfois trop lent pour de la comédie ou juste trop rapide pour vraiment s’intéresser à l’histoire. Comme dans son dernier film « Albert à l’Ouest« , on obtient un enchaînement de séquences/ sketchs un peu brouillons avec quelques punchlines qui sortent du lot, mais qu’on a déjà vu dans le trailer….
Mais bon, on savait à quoi s’attendre venant de Seth MacFarlane. Déception qui n’a pas manqué de se sentir au box office, surtout aux US, avec un carton de $54M au premier weekend pour le premier volet pour ici ne faire que $33M au total.
Donc oui, Seth MacFarlane écrit mieux qu’il réalise, maintenant c’est confirmé. Le problème, c’est que pour faire passer la pilule, il prend le parti pris d’intégrer une multitude de guests pour se dédouaner ou s’auto-congratuler ce qui est juste de mauvais goût et encore une fois pas très efficace. Ce n’est parce que Liam Neeson fait de l’auto-dérision en parodiant son rôle dans “Taken” que ça aide le film. En fait, c’est tellement décalé et hors contexte, que tu veux que la séquence s’arrête. J’en étais presque mal à l’aise pour Liam Neeson. Donc chaque guest fait sa petite apparition, entre potos, mais sans grand intérêt…
Dernière chose; pour tous les nerds qui se sentent visés dans ce film, vous aurez votre revanche avec le film “Pixels”.
Est-ce #DudeChick ?
Merci pour les références ciné mais trop de Dude tue le Dude!
Au fait #Dudechick c’est quoi?
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image source: Universal Pictures