Entre Gatsby et The Immigrant, New York des années 20 a particulièrement été représenté au dernier Festival de Cannes. Alors que Gatsby utilise une esthétique et une musique moderne, James Gray essaye quant à lui de reproduire l’image fidèle de cette époque très difficile.
C’est l’histoire d’une personne seule qui essaye de s’en sortir à son entrée aux USA, ce qui était beaucoup le cas à ce moment-là. Une jeune femme Ewa (Marion Cotillard) qui essaye de passer la frontière et avoir une meilleure vie. En revanche, sa sœur Magda ne peut pas poursuivre le rêve américain de sa sœur car atteinte de tuberculose, elle est contrainte de rester sur Ellis Island. Pour l’aider, Ewa fera tout pour la sauver, même être piégée par les manipulations de Bruno (Joaquin Phoenix) et contrainte de se prostituer.
Ce thème fait bien sur penser au film « Il était une fois en Amérique » de Sergio Leone où une personne voit ses rêves détruits par un destin tragique. Mais ce film dépasse de très loin celui-ci.
En effet, même si vous pourriez être charmés par la photographie et l’ambiance cozy des années 20, le développement des personnages et de l’histoire sont très minimes. On ne sait pas vraiment ce qu’apporte le triangle amoureux entre Marion Cotillard, Joaquin Phoenix et Jeremy Renner puisqu’il n’a pas vraiment été exploité.
C’est peut-être le risque quand un grand réalisateur a à sa disposition de grands acteurs, ils sont peut-être trop « grands » pour une histoire aussi banale. Tout ce qui sert le film tels que les costumes étaient vraiment intéressants mais tout ceci ne fait pas un film qui marque les esprits.
La seule chose à retenir de ce film serait sans doute pour le plan de génie à la toute fin du film.
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