Que feriez-vous si vous un beau jour vous découvriez que vous avez gagné plus de 18 millions d’euros à la loterie ? Lorsqu’on n’a pas ces fameux millions, il est facile de rêver de ce qu’on en ferait. Mais lorsque ça arrive, on risque sans doute de se retrouver dans le même cas que Jocelyne Guerbette (Mathilde Seigner) gérante d’une mercerie à Arras.
Adapté d’un roman du même titre de Grégoire Delacourt, La Liste de mes Envies n’est pas qu’une simple histoire de loterie, mais de relation et de comportement humain face à un bouleversement totalement inattendu. Ne voulant pas changer sa petite vie tranquille avec son mari Jo (Marc Lavoine) travaillant pour l’entreprise Haagen Dasz et ses deux enfants, Jocelyne ne dit rien à son entourage, même pas à ses amies de toujours Dannielle et Danielle, fausses jumelles jouées par Frédérique Bel et Virginie Hocq. Elle décide donc de cacher son chèque. Le vrai bouleversement se produit lorsque le chèque disparaît de sa cachette.
On fait face à une comédie dramatique portée par une Mathlide Seigner dans un rôle de femme non au foyer mais presque, qui manque un peu de caractère et qui, au lieu d’émouvoir le spectateur, aura facilement tendance à l’agacer. Le film reste malheureusement plat et traine légèrement en longueur. Frédérique Bel et Virginie Hocq mettent un peu de vie dans cette histoire même si leurs deux personnages sont dans l’extravagance face au calme et à la sagesse de Jocelyne Guerbette. Marc Lavoine donnait le sentiment d’être une sorte de pantin manipulé, bousculé, écrasé par ceux qui l’entouraient, il s’en révèlerait presque inutile.
La Liste de mes Envies aurait sans doute mérité une meilleure adaptation pour être interessante à l’écran.
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