Us de Jordan Peele

Us de Jordan Peele
25 mars 2019 Priscilla Ruffe

Après le succès inattendu de Get Out, Jordan Peele revient avec un autre film d’horreur, Us, avec au casting, Lupita Nyong’o et Winston Duke, tous les deux récemment vus dans Black Panther.

C’est l’histoire d’une famille afro-américaine ayant socialement réussie, qui se rend dans leur maison secondaire pour passer des vacances avec leurs amis. Mais le séjour se transforme en cauchemar lorsque leurs doubles maléfiques font surface au beau milieu de la nuit.

Us est considéré par son réalisateur comme étant un film d’horreur. Mais j’ai eu du mal à le prendre en tant que tel. Tout comme Get out, il ne m’a pas fait peur dans le sens propre du terme. Je n’ai pas sursauté, je n’ai pas caché mon visage ou fermé les yeux. En revanche, comme pour Get out, j’ai ressenti un certain inconfort à la fin du film et j’ai compris qu’il fallait aller au-delà de ce que l’histoire nous montrait. Get Out parlait du racisme latent. Us fait une comparaison entre les riches (la famille Wilson) et les pauvres (la famille de Red) et de la solidarité aux Etats-Unis.

Lupita Nyong’o est tout simplement géniale, que ce soit en Adélaïde ou en Red, cet être terrifiant venant du monde sous-terrain. Toute l’histoire tourne autour du personnage d’Adelaïde et du mystère qui l’entoure depuis qu’elle a six ans. Winston Duke n’incarne pas le personnage le plus intéressant du film, mais parvient bien à interpréter la caricature du père de famille ayant réussi et voulant montrer son niveau de virilité en comparant la taille de son bateau avec celui de son ami. Shahadi Wright-Joseph et Evan Alex qui jouent respectivement les enfants Zora et Jason n’ont rien à envier aux adultes, en particulier Evan Alex dont le personnage Jason Wilson/Pluto est tout aussi intrigant que celui d’Adélaïde/Red.

La musique contribue à l’ambiance du film. Comme dans n’importe quel film d’horreur, elle sert à faire peur aux spectateurs, mais elle permet aussi de rire. Jordan Peele utilise d’ailleurs un remix de Luniz « I got 5 on it » (qu’on peut entendre dans la bande annonce) arrangé par le compositeur Michael Abels qui accompagne parfaitement une scène du film.

Le film se construit sur des coïncidences et des signes. Rien ne semble être laissé au hasard et lorsqu’on découvre le twist final de cette histoire, on se rend compte que même l’affiche du film prend tout son sens.

Performance des Acteurs

Réalisation

Scénario

Bande Originale

Note Finale

Est-ce #DudeChick ?

Au fait #Dudechick c’est quoi ?

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Spécialiste de la Britishness et des films de superhéros "de type insecte" #BAFTA #MCU

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