Dans la campagne anglaise du Yorkshire, un groupe d’amis étant en pleine répétition d’une pièce de théâtre, apprend que l’un des leur (George Riley) est atteint d’un cancer et n’en a plus que pour quelques mois à vivre.
Film adapté d’une pièce de théâtre d’Alan Ayckbourn The Life of Riley, Aimer, Boire et Chanter est le tout dernier film d’Alain Resnais, décédé au début du mois de Mars.
La particularité du personnage principal George Riley est qu’il n’apparaît pas une seule fois à l’écran. On ne sait pas à quoi il ressemble. Les seuls moments où il pourrait faire acte de présence serait lorsque qu’une valse de Johann Strauss se fait entendre.
De plus, pour un personnage invisible à l’écran, il en fait voir de toutes les couleurs à son entourage, que ce soit chez les hommes, entre Colin son médecin, Jack son meilleur ami ou Siméon le nouveau compagnon de son ex-femme ou justement chez leurs femmes et sa propre ex-femme : Kathryn, Tamara ou Monica qui pensent toutes être privilégiées aux yeux de George puisqu’il leur a toutes promis de partir en vacances à Tenerife avec chacune d’entre elles.
Aimer, Boire et Chanter est la représentation du théâtre filmé. Chaque scène jouée se déroule dans un décor de pièce de théâtre et afin de donner du rythme à ce film – car ça en reste tout de même un – les transitions ne sont pas faites qu’avec des fondus enchaînés mais aussi par des planches de bande dessinée représentant les maisons dans lesquelles les scènes sont jouées ou bien par la caméra sillonnant les routes de la campagne anglaise.
Bien que classée dans le genre de la comédie et malgré une belle brochette d’acteurs (Kiberlain, Dussollier récemment vu dans la Belle et la Bête et Diplomatie, Azéma…), dont le jeu est volontairement surfait, Aimer Boire et Chanter traîne en longueur et peine à entrer dans le vif du sujet et le cœur du quiproquo qui, une fois que nous y sommes, se résout en deux coups de cuillères à pot avec un chute assez décevante ce qui peut être frustrant.
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