Voici un film annoncé comme un chef d’œuvre. J’avoue que les films de pure démonstration d’acteurs ne sont pas ceux qui me touchent le plus mais on ne peut ignorer la qualité de celui-ci.
Niels Arestrup et André Dussollier reprennent leur rôle précédemment tenu dans la pièce de Cyril Gély.
Le film réussit à nous embarquer dans un fait de l’histoire méconnu et dont les conséquences auraient pu changer le monde. On tremble avec Raoul Nordling (André Dussollier) devant l’urgence de la situation et l’inflexibilité du général Von Choltitz (Niels Arestrup). On connait l’issue du conflit (Paris ne sera pas détruite) mais la mise en tension est bel et bien là. Elle repose sur un débat rhétorique, deux hommes face à leur intégrité et leurs obligations et non sur des coups d’éclat ce qui est très appréciable.
Il y a même un effort de réalisation car ce n’est pas la vraie transcription de la pièce puisqu’il ne s’agit pas au sens strict du terme un « huis clos ». L’association d’image d’archives , la transition du noir et blanc à la couleur, les belles images des toits de Paris et surtout les plans à l’intérieur de la suite de l’hotel Meurice du général allemand(Niels Arestrup) qui ne se résume pas à l’éternel champ / contre-champ.
A voir pour découvrir un duel d’acteurs au sommet.
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