Divergente de Neil Burger

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La seule question qui se pose avec ce film était : est-ce une pâle copie de the Hunger Games ou Twilight?

Et bien, c’est le cas.

Outre les gloussements des spectatrices voisines dans la salle, on se rend compte très vite qu’il s’agit bien d’un film pour ados.

Les thèmes abordés leur parlent tout de suite : ou est ma place ? / il faut entrer dans des catégories et aucune ne convient car je ne suis pas « normal »/ je veux ou crois être unique/ je dois m’émanciper de mes parents/ je fonds pour un type mais j’ai peur de faire l’amour avec lui.

Ici, c’est le réalisateur de « Limitless » et de « l’illusionniste » qui s’y colle. Il ne s’agit nullement d’un mauvais mais comment exister en tant que réalisateur avec une si grosse machine? Les plans du début sont très beaux et présageaient une belle réalisation, un certain réalisme et une sobriété dans les décors sont également appréciables,  seulement le film pêche ailleurs…

Malheureusement le scénario est très prévisible et même la présence de la grande Kate Winslet en méchante de service et le charisme de Shailene Woodley ne parviennent pas à susciter beaucoup d’intérêt pour ce film.

Le fait de trop jouer sur la mode de ce genre de thème finit franchement par lasser et ce film ne m’a pas convaincue d’aller voir la (les) suite(s).

En somme malgré un casting plutôt alléchant, le film est du déjà-vu.

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Experte des films indépendants. Du sud américain. Avec envolée d'oies sauvages. Et filtre Instagram. #Sundance

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