Inspiré de faits réels, Goodbye Christopher Robin raconte comment A. A. Milne a trouvé l’inspiration pour créer Winnie l’Ourson grâce à l’imagination de son fils Christopher Robin Milne.
La première chose qui m’a interpellée dès les premières minutes du film est la musique. Composée par Carter Burwell, la bande originale parvient tout au long du film à transmettre les émotions de chacun des personnages et en particulier de A. A. Milne. Le réalisateur Simon Curtis, utilise pas mal de gros plans sur les personnages pour mettre l’accent sur leurs émotions qui paraissent dans un premier temps plus que retenues dans cet univers et cette famille bourgeoise où les pleures et la tristesse sont à proscrire après les drames de la première Guerre Mondiale.
Domhnall Gleeson (vu récemment dans Mother!) a le rôle d’un père semblant assez froid et distant dans un premier temps mais qui se révèle être aimant avec son fils, bien que maladroit. Le bien-être et le bonheur de son fils paraissent très importants. Traumatisé par la première Guerre Mondiale, le personnage de A. A. Milne ne semble donc pas très expressif, mais il parvient malgré tout à nous émouvoir au même titre que Will Tilston jouant Christopher Robin Milne enfant et ressentant un amour d’enfant inconditionnel pour sa nourrice Olive, interprétée par Kelly Macdonald.
Margot Robbie interprète la femme de A. A. Milne, Daphné. Il n’y a pas grand-chose à dire sur son interprétation, à part peut-être un accent britannique un peu trop exagéré selon moi. Même si elle semble un peu superficielle et sensible aux feux des projecteurs, le personnage de Margot Robbie est une mère tout aussi aimante que son mari, mais effrayée par l’idée d’avoir eu un fils pouvant partir à la guerre lorsqu’il aurait l’âge et de le perdre comme elle aurait pu perdre son mari.
La création de Winnie l’Ourson est en réalité une sorte d’échappatoire des traumas d’une guerre passée et de l’appréhension d’une guerre à venir. Elle semble être une pause, un moment où le temps s’arrête, une bulle dans laquelle le réalisateur nous embarque en mélangeant au film quelques croquis de l’illustrateur E. H. Shepard interprété par Stephen Campbell Moore.
Goodbye Christopher Robin a la particularité de nous replonger en enfance et de nous rappeler à quel point nous avons apprécié Winnie l’Ourson lorsque nous étions petits.
Performance des Acteurs
Réalisation
Scénario
Bande Originale
Note Finale
Est-ce #DudeChick ?
Un casting sans fausse note, beaucoup d’émotion et un peu d’humour qui fait apprécier cette jolie histoire. Mais ce n’est pas dudechick.