Après un énorme succès aux États-Unis, j’ai finalement réservé mon billet pour voir le film de cette fin d’ Octobre. Avec un tel contexte je suis venue avec la promesse de quelque chose de grand .
Grand en effet, comme montré par la longueur de la file d’attente à l’entrée du cinéma avec tous ces gens qui attendent avec leurs grosses lunettes 3D .
Grand aussi, car lorsque je suis sortie , je me sentais comme si j’avais vécu quelque chose de nouveau, excitant et incroyablement divertissant .
Avec seulement 1h30, le film est un renversement total. Les images sont tout simplement incroyables et les plans sont habilement efficaces. Vous n’avez jamais ressenti l’espace comme ça avant . Mais ce film n’est pas seulement une expérience de l’espace, l’ histoire elle-même est aussi simple que pertinente. Basé de bout en bout sur l’instant de survie, Sandra Bullock avec George Clooney nous amènent à cette réalité; le grand paradoxe de la beauté menaçante de l’espace.
En fait, ce film donne tout son sens à l’utilisation de la 3D. Grâce à des procédés bien agencés et de l’émotion à l’état pure, on est embarqués si intensément dans l’histoire et on ne sait pas si c’est parce qu’on est émerveillés ou effrayés en même temps. Mais il s’agit toujours d’un équilibre parfait. Par exemple, les bandes sonores fonctionnent parfaitement avec des nuances de tension qui rend appréciable chaque seconde du film.
Ceci dit , on apprécie aussi grâce à la véritable performance que Sandra Bullock nous offre ce que j’espérais en allant voir le film.
On ne peut pas rester indifférent face à une telle expérience qui souligne l’idée fondamentale que la vie doit être pleinement vécue, quoiqu’il advienne.
N’est-ce pas pour cela que nous allons au cinéma?
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