Henri est le premier film que Yolande Moreau réalise seule. Ce film est pour moi une merveille. Il faut adhérer au rythme qui peut parfois être « lent » mais il est toujours poétique. Il a été présenté à la quinzaine des réalisateurs cette année à Cannes et on y était!
Il s’agit d’une histoire d’amour entre un veuf, Henri, patron d’un petit restaurant et son employé handicapée. L’histoire est très bien racontée, on s’attend à des clichés et la réalisatrice nous démontre que c’est le spectateur (qui s’identifie en tant que personne « non handicapée » Henri) qui a des préjugés. C’est très bien joué les rôles principaux comme secondaires à tel point que je pensais que Miss Ming qui interprète Rosette était réellement handicapée.
Le casting est impeccable : des membres de Groland donc et des anciens Deschiens.
Un humour particulier mais tellement drôle notamment amené par le petit rôle de Yolande Moreau ou celui des compères d’Henri qui encore une fois se moque de nos aprioris sur l’amour, l’handicap…
La bande originale est également très belle, on a même droit à une version acoustique de « One day » d’Asaf Avidan, musique que je n’aurai jamais attendu de la part de Yolande Moreau mais encore une fois elle me confronte à mes préjugés.
Des merveilleux plans comme ceux des plages et d’une superbe envolée d’oiseaux.
Il y avait l’image des « Deschiens » et de l’actrice Yolande Moreau que je trouvais délicieusement barrée mais en fait elle est beaucoup plus que cela, c’est une merveilleuse poétesse. Courrez- y
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