La Belle et la Bête de Christophe Gans

La Belle et la Bête de Christophe Gans
17 février 2014 Priscilla Ruffe

Plongeons-nous dans l’univers fantastique et merveilleux du conte de la Belle et la Bête selon Christophe Gans.

La première vision marquante que j’avais de ce conte était le dessin aminé de Disney. Voilà pourquoi je m’attendais à ce qu’il y ait quelques similitudes entre ce film et le dessin animé de mon enfance. Bien naïve j’ai été puisque j’ai fini par me demander si ce film avait été fait pour les enfants. Ce n’était visiblement pas le cas.


Alors l’histoire reste la même. En une phrase : Une jeune fille échange la vie de son père contre le sienne lorsque celui-ci est condamné à retourner dans le domaine d’une bête dans lequel il a volé une rose.

Ce qui change par la suite, est l’univers qui a été construit autour de l’histoire. Le conte à été transposé au 19e siècle, époque que j’affectionne particulièrement d’un point de vu vestimentaire. Il a malheureusement fallu à plusieurs reprises que je me dise que le film que je regardais n’était pas Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton. J’aurais également tendance à dire que ce n’est pas parce que nous sommes dans l’univers des contes de fée, que les éléments merveilleux et fantastiques doivent être grossiers. Je trouve qu’il y en a trop, beaucoup trop. On comprend donc que cet aspect est censé enchanter les enfants qui iront voir le film et qui, sans doute, ne suivront pas l’histoire (qu’ils doivent sans doute déjà connaître). Quant aux adultes, il semble être difficile pour eux de se plonger dans l’histoire avec toutes les informations données manquant cruellement de subtilité.


Il faut dire que rien n’est vraiment fait pour qu’on puisse vivre l’histoire de la même manière que les personnages, entre une image très féérique mais trop numérique, une musique certes très jolie, mais ne correspondant pas forcément à la tension initiale de la scène, (une mélodie assez joyeuse sur une scène sombre…) et une brochette d’acteurs dont j’ai un avis mitigé.

La première pensée que j’ai eu était que la plupart des acteurs venaient du monde du théâtre et qu’ils avaient oublié qu’ils n’étaient pas sur les planches mais sur un plateau de tournage. Le rôle du père joué par André Dussolier lui sied bien tout comme le rôle du prince déchu en bête pour Vincent Cassel. Audrey Lamy en faisait par contre beaucoup trop là où Léa Seydoux n’en faisait clairement pas assez. C’est elle qui vit et qui raconte l’histoire (voix off) et dans un cas comme dans l’autre, Léa Seydoux manquait cruellement d’émotion dans ce qu’elle disait. Que ce soit sa peur, sa méfiance, son dégoût ou son amour pout la bête, tout ce qu’elle disait était fait avec la même intonation dans la voix. Il était donc difficile de croire en ses émotions. Nous ne pouvons pas avoir d’empathie pour le personnage principal ce qui est dommage.


La Belle et la Bête est un film dont on n’arrive pas à définir la cible et qui aurait eu un peu plus d’impact avec un léger changement de casting.

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Spécialiste de la Britishness et des films de superhéros "de type insecte" #BAFTA #MCU

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