“Les Jardins du Roi” est un film visuellement beau mais pour lequel il ne faut pas s’attendre à une tranche historique de la vie de Louis XIV. Il ne reste qu’un prétexte à la romance.
Cette histoire n’est pas celle du roi, ni celle de ses jardins, mais celle d’une femme veuve et sans enfant qui grâce à son talent de paysagiste a été engagée par André le Nôtre pour créer le bosquet des Rocailles, un bal en extérieur se situant dans les jardins du Château de Versailles.
C’est une replongée très alternative dans l’Histoire de France que le réalisateur Alan Rickman nous propose. Dans un décor majestueux (mais pas français) ou extrêmement boueux (mais toujours pas français). Les costumes extravagants de l’époque composés beaucoup d’or et de couleurs vives, étaient portés par des gentilhommes pérruqués et fardés comme il se le devait pour les plus riches. Il était donc assez facile de remarquer les deux personnages principaux qu’étaient Sabine de Barra (Kate Winslet) et André Le Nôtre (Matthias Schoenaerts) dont les personnages et les costumes étaient d’une “simplicité” qui allait à contre-pied de tout ce côté ostentatoire et m’as-tu-vu que devait être la cour de Versailles.
On sent quelques longueurs dans le film qui dure presque deux heures et la romance qu’on nous balance entre Sabine de Barra et André le Nôtre est malheureusement déjà vu. C’est une sorte de jeu faussement innocent entre une femme meurtrie et un homme trompé par une femme vénale et superficielle. Sans parler de ces flashbacks et mirages dont est victime le personnage de Kate Winsley, là pour expliquer son mal-être. Ils arrivent comme comme un pavé dans la mare et se révélent être assez agaçants pour l’avance de l’histoire. C’est bien dommage.
Fort heureusement, il y a un bon casting. Kate Winslet interprète son rôle avec émotion et parvint à nous donner envie de connaître le mystère qui l’entoure. Matthias Schoenaerts incarne un André le Nôtre droit dans ses bottes et Stanley Tucci a réussi à donner ce côté extravagant au Duc d’Orléans comme on l’imaginait dans l’histoire sans aller dans l’exagération. Alan Rickman quant à lui interprète le Roi Soleil de manière théâtral, avec la grandeur que Louis XIV pensait posséder et une humanité qu’on ne soupçonnerait pas spécialement provenant d’un roi se prenant pour Dieu.
Performance des Acteurs
Réalisation
Scénario
Bande Originale
Note Finale
Est-ce #DudeChick ?
Classique, conventionnel et plaisant à regarder mais pas assez détonnant pour nous.
Au fait #Dudechick c’est quoi?