The Amazing Spider-Man : Le destin d’un héros

The Amazing Spider-Man : Le destin d’un héros
2 mai 2014 Priscilla Ruffe

Voilà un des blockbusters les plus attendus de cette première partie de l’année 2014. Il y a déjà dix ans sortait le deuxième volet de Spider-Man réalisé par Sam Raimi et voici que le reboot de Mark Webb sort enfin. Spidey est dans la place ! Etant le héros Marvel que je préfère, je me devais de faire un commentaire sur l’araignée-humaine.
Bien que Tobey Maguire représentait LE Spider-Man, le seul et l’unique à mes yeux, Andrew Garfield a bien réussi à enfiler le costume du super-héros. Plus jeune, plus turbulent et plus drôle, il n’en reste pas moins attachant et plus près des gens qu’ils sauvent. Mais Spider-Man est avant tout Peter Parker, un être humain avec ses déboires et ses romances compliqués qui sont mises en avant même lorsqu’il est en tenu de super-héros. Le comique de situation n’est pas lourd et bien dosé. C’est aussi une période où Peter se remet en question et est en plein dilemme sur ses choix et ses promesses. Il est d’ailleurs toujours à la recherche de la vérité à propos de ses parents et surtout de son père. Vérité qu’il finira par connaître.
Ce deuxième volet fait face à deux méchants brillamment interprétés par Jamie Foxx (Max Dillon/Electro) et Dane DeHaan (Harry Osborn/Le Bouffon Vert) Comme pour la plupart des vilains chez Spider-Man, ces individus sont le résultat d’un malheureux accident chimique. Entre celui qui est invisible de tous et l’autre qui est sur le point de mourir, ils ont comme Peter, le même point commun, celui d’avoir été rejetés ou abandonnés involontairement ou non que ce soit par leur parents ou par la société.
Abordons le thème du personnage féminin avec cette question toute simple : Qui préférer ? Mary Jane Watson de Sam Raimi ou Gwen Stacy (Emma Stone) de Mark Webb ? Après avoir revu la première trilogie, je dois admettre que le côté demoiselle en détresse de Mary Jane sans arrêt entre les mains des méchants et hurlant à s’en égosiller la voix a rapidement eu le don de m’exaspérer là où Gwen Stacy reste certes une demoiselle en détresse, mais avec un minimum de matière grise pour pouvoir agir et penser par elle-même grâce à ses connaissances acquises durant sa scolarité. Bien évidemment, il y a un prix à être une demoiselle en détresse avec un cerveau… Le choix est donc vite fait : Gwen Stacy de Mark Webb reste un personnage bien plus intéressant que Mary Jane et la Gwen Stacy de Sam Raimi.
Je dois dire que j’avais eu quelques réticences à propos des effet-spéciaux lorsque j’avais regardé la bande-annonce. J’avais peur que cela soit « trop numérique » et que ce ne soit pas agréable à regarder. Ce sont pourtant des effets spéciaux que j’ai beaucoup apprécié. Je ne peux pas cacher le fait qu’il y en ait beaucoup (effet Electro oblige) mais ça ne gâche en rien le film ; au contraire ! Dans un paradoxe le plus total, cela rend l’image encore plus réelle dont l’action était en symbiose avec la bande originale (composée par Hans Zimmer). Et pour une fois, la 3D n’a rien ruiné tout ça.
Je vous conseille quand même de rester jusqu’à la toute fin, même si les lumières s’allument, restez dans votre siège. Tout d’abord pour admirer le générique, pour écouter un extrait de la Bande Originale composée par Pharrell Williams, chantée par Alicia Keys mais aussi tout simplement parce que la fin est en réalité… mystique !
Selon les aficionados des comics sur l’araignée-humaine, le reboot de Mark Webb serait plus fidèle que la trilogie de Sam Raimi. A vous de vérifier si c’est bien le cas.

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Spécialiste de la Britishness et des films de superhéros "de type insecte" #BAFTA #MCU

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