Ant-man et la Guêpe de Peyton Reed

Ant-man et la Guêpe de Peyton Reed
14 août 2018 Priscilla Ruffe

Trois ans après le premier volet d’Ant-Man, Peyton Reed et le MCU se lancent dans… Ant-man et la Guêpe. La première question que je me suis posée à la fin du film était si ce deuxième opus était nécessaire, car très sincèrement Ant-man et la Guêpe n’apporte rien au MCU. Quoi que si : il y a bien un tout petit élément abordé de manière subliminale qui pourrait être la clé pour qu’Avengers 4 se termine bien. Mais cet élément en question apparaît… dans la première scène post-générique. Pourquoi donc faire un film de deux heures pour ça ?

On va remettre l’histoire dans le contexte : Ant-man et la Guêpe se passe deux ans après Captain America : Civil War et peu avant les événements d’Avengers : Infinity War. Après ces films chargés en émotions et événements comme Black Panther et Avengers 3, on aurait pu croire que ce film aurait la même atmosphère, mais ce n’est pas le cas. Ant-man et la guêpe est une comédie, tout simplement. Jusque là ça ne pose aucun problème. Là où j’ai tiqué c’est sur le pitch : Hank Pym (Michael Douglas) et sa fille Hope Van Dyne (Evangeline Lilly) veulent faire revenir leur femme et mère (Michelle Pfeiffer) du monde quantique subatomique, monde duquel Scott Lang (Paul Rudd) est revenu dans le premier opus.

Voici l’enjeu. Après tout ce qui s’est passé depuis Avengers : l’ère d’Ultron. Partir à la recherche d’une personne potentiellement morte depuis 30 ans. Un tel enjeu selon moi ne devrait pas présenter d’obstacle particulier. Pourtant, le film en comporte trois : entre le FBI qui les recherche depuis la fin de Civil War (alors que Scott Lang est assigné à résidence depuis 2 ans), un groupe de gangsters bras-cassés qui en veulent à leur labo portatif pour des raisons totalement inconnues et enfin le méchant (la méchante) Ava Starr (Hannah John-Kamen) appelée le Fantôme qui en veut également à leur labo et qui aurait franchement pu s’épargner toutes ces péripéties en demandant tout simplement de l’aide… à Hank Pym lui-même.

En voyant le cafouillage scénaristique de cette histoire, je me suis tout simplement dit que le but de ce film était de combler un trou dans le planning du MCU entre la sortie d’Avengers 3 et celle de Captain Marvel.

En regardant le film, je me suis également dit que son titre aurait bien pu être La guêpe et Ant-man parce que Scott Lang est finalement plus un suiveur qu’un leader. La seule chose qui le préoccupe est d’être chez-lui au moment où le FBI lui rendra une petite visite pour mettre fin à son assignation à résidence. Il ne prend aucune décision et ne fait que subir toutes les actions présentes dans l’histoire.

L’humour n’était clairement pas au rendez-vous. Je l’ai trouvé beaucoup trop lourd contrairement au premier volet où l’humour était un peu mieux dosé. Les blagues donnaient l’impression de combler les faiblesses scénaristiques du film.

Il y a quand même eu des points positifs comme les effets spéciaux et particulièrement le rajeunissement fait en CGI.

Le film n’est pas nul, mais il est loin d’être extraordinaire et reste quand même une déception après d’aussi gros film comme Black Panther et Avengers : Infinity War.

Performance des Acteurs

Réalisation

Scénario

Bande Originale

Note Finale

Est-ce #DudeChick ?

C’est un divertissement sympathique mais le MCU aurait pu s’en passer.

Au fait #Dudechick c’est quoi ?

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Spécialiste de la Britishness et des films de superhéros "de type insecte" #BAFTA #MCU

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