Tim Burton est en petite forme dans ce film qui se dévoile trop vite. Christoph Waltz est comme d’habitude au rendez-vous mais sans Amy Adams qui fait pâle figure à l’image des tableaux chelous de son personnage. Beaucoup d’ellipses, de frustrations et d’ennui… Un film lambda.
Voici “Big Eyes”, nouveau film de Tim Burton adapté d’un fait divers des années 50/60. Sous ces airs d’univers acidulé sous un soleil de plombs californien, avec des couleurs plus ou moins criardes qui font croire à un paradis dont les portes de l’enfer ne sont pas très loin – sans doute à raison – j’ai eu un peu de mal à réaliser que ce film était du Tim Burton. Pas d’emportement particulier, ou ce petit truc qui me fait frémir et m’émerveille à la fois. J’ai eu un sentiment d’insatisfaction, le sentiment qu’on me laissait un peu sur ma faim et que le film n’était pas à la hauteur de ce que Tim Burton avait déjà fait. Même la bande originale composée par Danny Elfman ne m’a pas particulièrement interpellée.
L’un des soucis de ce film est que l’on sait dès les premières secondes quelle sera l’intrigue de l’histoire. Il n’y a qu’une seule chose à souhaiter : qu’il y ait un minimum de rebondissement. Rebondissement qui ne se manifeste pas.
L’une des notes positives de ce film que je retiendrai est la performance de Christoph Waltz en artiste raté, reconverti en faussaire, s’appropriant les peintures de sa femme, confiant & charismatique. Au contraire de celle d’Amy Adams qui a rendu son personnage légèrement insipide (décidément “American Bluff” est l’une de ses meilleures performances). C’est bien dommage.
Je n’en oublie pas cette image évolutive du personnage féminin, mère divorcée ratant sa première émancipation et qui passe dans un premier temps de la femme soumise ayant besoin d’être mariée pour être acceptée aux yeux de la société à la femme indépendante, décidant de prendre les choses en main. Peut-être était-ce un message féministe subliminal dont on passe légèrement à côté et qui n’est donc pas assez exploité.
Performance des Acteurs
Réalisation
Scénario
Bande Originale
Note Finale
Est-ce #DudeChick ?
Christoph Waltz ! C’est tout!
Au fait #Dudechick c’est quoi?