Every Thing is NOT fine. Une réalisation portant la patte technique du réalisateur, mais qui dépeint une histoire qui n’arrive pas à nous intéresser. C’est trop lent…
Il y a un vrai parti pris dans la réalisation : superposition d’images, montage original, une direction d’acteurs particulière et… l’utilisation de la 3D.
Ben ouais, de la 3D dans un film indépendant pur jus. Pourquoi pas ? Et bien, à part gagner un peu de profondeur de champ, ça ne sert pas à grand-chose. Surtout, les lunettes 3D assombrissent l’image. Car voilà, c’est toujours filmé dans une obscurité quasi permanente et avec les lunettes, on ne voit plus rien. On ajoute à cela des plans superposés, des personnages principaux toujours placés derrière des vitres et là, ça devient vraiment compliqué.
Le film est super lent. Il fait beaucoup d’ellipses temporelles dont on ne comprend pas forcément l’intérêt tant il ne se passe pas grand-chose. Le personnage de James Franco est traumatisé par un événement tragique sans que l’on puisse voir de réelles évolutions chez lui. Il reste à l’image de la plupart des personnages, amorphe et dépressif.
La direction d’acteur est un peu mécanique : la façon dont Franco soupire en permanence, l’accent forcé de Rachel McAdams dont on est pas sur de l’origine…
Le personnage de la petite fille met un peu de vie dans ce film morne.
Néanmoins, des moments de mise en tension éphémère nous donne l’espoir que quelque chose va nous secouer. Mais ce sera uniquement les grandes frappes de Franco pour tuer une mouche ou balancer un livre car “tout ira bien” en toutes circonstances.
La musique signée Alexandre Desplat, est la touche positive du film car c’est elle qui apporte un peu de tension et de suspense.
Le film est “lourd” à l’image de la démarche patapouf du personnage de Franco.
Est-ce #DudeChick ?
Euh non.
Au fait #Dudechick c’est quoi?
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Retrouvez l’avant-première du film en présence de Wim Wenders, Marie-Josée Croze & Charlotte Gainsbourg ICI.
image source: BAC Films