Jurassic World de Colin Trevorrow

Jurassic World de Colin Trevorrow
9 juin 2015 Helene

OTIS COULEUR 900x900 RATING

La suite de la saga mythique Jurassic Park : sympa mais pas aussi bon que le premier opus.

Ce nouvel opus n’est pas un reboot, mais bien une suite et se veut le digne héritier de la saga.

On y multiplie les références aux films précédents : dans les plans, le même thème de John Williams à fond, les répliques (le “RUN!” prononcés deux fois), les accessoires (T- shirts vintage et les jeeps des 1er films). Est-ce pour amadouer ou forcer les spectateurs à faire le lien avec les films précédents qu’il y a cette démultiplication de références ? Toujours est-il que ce n’est pas très subtil.

 On retrouve dans ce film les mêmes archétypes : un anti-héros charmeur au look d’aventurier, qui voit d’un oeil méfiant ce qui se passe dans le parc (Chris Pratt), la nana super parfaite-corporate qui surprend le héros par son audace (Bryce Dallas Howard) (Tiens, mais ne seraient-ce pas les mêmes personnages que dans “Indiana Jones et le temple maudit”!? – Spielberg est d’ailleurs producteur du film!), le type drôle (Jake Johnson), le trickster qui va foutre la merde (Vincent d’Onofrio), l’assistant-meilleur pote (Omar Sy), et surtout une histoire vue à travers les yeux de deux enfants (toujours comme un bon vieux Spielberg).

La différence entre les films précédents et le blockbuster lambda à la Michael Bay, c’est qu’on a heureusement droit à un certain second degré. Avoir casté Chris Pratt était déjà bon signe en ce qui concerne le potentiel humoristique du film.

Chris Pratt sur le tournage du film !

Au départ, on s’inquiète de voir le film américain de base et super complaisant. Mais heureusement, des moments sympas et de bonnes blagues nous soulagent.

La grande difficulté de ce film est de réussir à nous surprendre une nouvelle fois. Le fait est que c’est assez dur d’innover avec un scénario qui est le même depuis 3 films : Une ile sur laquelle des dinosaures sont créés par un scientifique un peu fou mais idéaliste, s’échappent et se mettent à bouffer tout ce qui bouge.

Ici, on essaye de pousser le bouchon plus loin : le dinosaure star est l’Indominus Rex (dinosaure inventé par les scientifiques du labo du parc) plus terrifiant que le T- Rex, le rythme doit être plus effréné (bien que le film reste long), les cascades plus impressionnantes. Plus, plus, plus, c’est ce que l’on ressent avec ce film. On essaye de nous surprendre avec de nouveaux plans, (on connaît tous le plan du-personnage-se-cachant-derrière une-voiture-et-qui-regarde-à-gauche-gros-plan-sur-lui-et-non-le-dinosaure-surgit-par-la-droite et nous fait sursauter) mais cela reste difficile. On salue tout de même l’effort pour avoir essayé de le faire.

On ne retrouve pas l’émotion du premier film (en même temps j’étais enfant lorsqu’il est sorti, alors c’est peut-être normal que le ressenti soit différent!) mais c’est un moment sympa, surtout pour les enfants, à condition qu’ils soient assez grands pour pouvoir encaisser le déferlement de scènes d’actions assez sanglantes.

Pour le cocorico, Omar Sy n’a pas un rôle de figuration et ça, ça fait plaisir.

En bref, le film fait le job, on nous offre du spectacle. Il est sans doute meilleur que le deuxième ou le troisième film.

Un bon moment mais pas un grand film.

Les WTF du film 

Les grosses gouttes d’eau sur l’objectif de la caméra (après un gros plouf d’un dino)

L’abus de fond de teint de Chris Pratt

Owen Grady = Indiana Jones !!

Les scènes Godzilla (ce qui l’ont vu comprendront !)

La scène lourdingue du grand discours cucul entre les deux frères déclarant leur amour fraternel

le personnage féminin principal qui bat un T-Rex au sprint avec des talons de 10 cm (talons qui ont survécu à des courses poursuites dans la jungle, dans un terrain tellement boueux qu’elle en avait jusqu’au genoux !)

Est-ce #DudeChick ?

pour Chris Pratt et pour les petites blagues

Au fait  #Dudechick c’est quoi? 

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Retrouvez l’avant-première mondiale à Paris !

image source: Universal Pictures

Experte des films indépendants. Du sud américain. Avec envolée d'oies sauvages. Et filtre Instagram. #Sundance

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