Mandela : Un long chemin vers la liberté

Mandela : Un long chemin vers la liberté
23 décembre 2013 Priscilla Ruffe

Il n’y a pas trois semaines, « Madiba » décédait à l’âge de 95 ans. Au même moment, Idris Elba, qui incarne Nelson Mandela sur grand écran,apprenait la mort de ce dernier en pleine avant-première londonienne. Voici maintenant ma critique pour le biopic sur Nelson Mandela.   Je dois avouer qu’avant de voir ce film j’avais  une petite appréhension. En voyant qu’il durait près de 2h30, j’avais peur de trouver le temps long et d’avoir hâte que ça se termine. Fort heureusement pour moi, ce n’est pas le cas. 

L’histoire commence alors que Mandela a près de 35 ans, il est alors

avocat et rencontre sa première femme Evelyn qui disparaît aussi vite qu’elle est arrivée à l’écran. Celle qui occupe toute la place est sa seconde femme Winnie, grande militante, qui est restée auprès de lui durant toutes ses années de prisons.

Ce biopic n’est pas nécessairement un film sur Mandela le Héros d’Afrique du Sud, mais aussi sur Mandela l’Homme et nous voyons qu’il n’était pas seul dans cette lutte acharnée contre l’Apartheid et pour la paix. Des membres de l’ANC l’accompagnaient et ont été emprisonnés avec lui.  Une bonne partie du film montre la vie de bagne de Mandela et sa non-renonciation à la paix et l’égalité entre les « Européens » et les « non-Européens » du fond de sa cellule.

Il était assez intéressant de voir que malgré toutes ces années de prisons et son statut de prisonnier, Mandela avait un certain poids dans la politique, il était celui qu’on écoutait et qu’on craignait chez les « Européens ».

Je peux pas dire que le film était mauvais, je peux pas non plus dire que ça m’a transcendé.

Le souci est que c’est pas un film que l’on peut voir pour se divertir mais juste pour rendre hommage à un homme qui a sacrifié sa vie et tout ce que l’on trouve à dire en sortant c’est « wow c’est vrai qu’il a souffert ». Mais ça on le savait déjà… 

Niveau interprétation il n’y a rien à dire. Les acteurs ont essayé de se mettre dans la peau d’un Sud-Africain et ont forcé sur l’accent pour une question de vraisemblance.

  

Je mettrai un petit bémol pour le maquillage fait à Idris Elba pour le vieillir tout au long du film. On a essayé de le faire ressembler à Mandela alors qu’il aurait mieux valu vieillir ses propres traits.  

Après ce qui m’a bloqué c’est de voir « Harvey Weinstein » dans le générique de fin. Ca parait bête, mais on sait que même si le film était profondément mauvais (ce qui n’est pas le cas de ce film), il finira quand même avec de très grandes récompenses en plus c’est un biopic et on est friand de ça dans le cinéma, et parce que Mandela est mort il y a trois semaines et que c’était un grand homme…

Et niveau crise et conflit , je m’étale pas là-dessus encore une fois on connait l’histoire.

A la limite le seul intérêt que j’y trouve, c’est la BO (surtout le générique de fin « Ordinary Love » par U2) et les costumes parce qu’au final on n’apprend pas grand-chose. Du moins moi, ça ne m’apprend rien. 

En gros c’est, si vous ne connaissez strictement rien de Mandela, que le mot Apartheid vous tout aussi inconnu que le mot racisme, que vous vivez que un petit nuage avec des éléphants roses, allez le voir. Sinon restez chez-vous. 

   

Voici non pas une, mais deux citations que j’ai retenu de ce film à Oscar :   « Seuls, nous ne pouvons agir. Mais ensemble nous avons le  pouvoir. »   « Le seul moyen d’avancer, est la paix. »

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Spécialiste de la Britishness et des films de superhéros "de type insecte" #BAFTA #MCU

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