Réalisateur de l’hilarant Spy, Paul Feig nous offre aujourd’hui avec L’Ombre d’Emily une histoire un peu tordue à l’humour insivif sur fond de femmes au foyer desespérées.
Très honnêtement je ne m’attendais pas à grand-chose en allant voir L’Ombre d’Emily. Malgré l’intérêt que j’avais porté à Spy, ce dernier film de Paul Feig ne m’attirait pas particulièrement. Les artrices en tête d’affiche non plus. Et pourtant, je ne saurais dire pourquoi, ma curiosité a tout de même été titillée et je ne regrette finalement pas d’avoir vu ce film.
C’est l’histoire de Stephanie Smothers (Anna Kendrick), une Bree Van de Kamp nouvelle génération, bloggueuse vidéo et mère parfaite en apparence, qui tente de savoir ce qui a bien pu arriver à son amie de courte date, Emily Nelson (Blake Lively), une femme d’affaire charismatique et accro à son travail avec un léger penchant pour le Martini. Commence alors une enquête sur ce mystérieux personnage qui a disparu et dont on déterre un à un les cadavres.
Le scénario est rondement bien mené. Chaque découverte surprend et embrouille peu à peu le spectateur jusqu’à ce que la vérité éclate. Les deux actrices Anna Kendrick et Blake Lively interprêtent très bien les deux personnages principaux qui sont aussi différents qu’ils sont semblablent.
La particularité de ce film est la bande originale qui est a 50% composée de musiques françaises datant des années yéyé en passant par Serge Gainsbourg, Jacques Dutronc ou encore Françoise Hardy, ce qui accentue le côté décalé de ce film à cheval entre la comédie et le thriller.
Au final on passe un très bon moment à regarder ce thriller.
Performance des Acteurs
Réalisation
Scénario
Bande Originale
Note Finale
Est-ce #DudeChick ?
Ce film reste tout de même une bonne surprise.