Tonnerre de Guillaume Brac. Ce film sorti dans très peu de salle. Donc mon appréhension première était de me retrouver seule dans la salle de cinéma un dimanche après-midi. Je me suis bien trompée. Ce film a attisée la curiosité d’un certain nombre de personne.
Voici le film banal à propos d’une banale histoire d’amour dans la ville de Tonnerre (Yonne) entre Maxime (Vincent Macaigne) musicien – raté ? – âgé d’une trentaine d’année et vivant toujours chez son père (Bernard Menez) et de Mélodie (Solène Rigot), une jeune journaliste d’une vingtaine d’année. C’est le coup de foudre entre eux lorsque Mélodie se rend chez Maxime pour l’interviewer à propos de son dernier album. Puis un jour, patatra!, alors que Mélodie est censée revenir d’un weekend loin de Tonnerre, elle ne donne plus signe de vie à Maxime. Elle est retournée avec son ex.
Tonnerre est un film a petit budget et sans prétention aucune. Le film reste simpliste que ce soit dans son histoire que dans sa musique qui donne la sensation de ne pas avoir de bande originale. Cet aspect apporte malheureusement une certaine lenteur à l’histoire en plus du scénario assez plat récité par des acteurs qui n’en étaient pas. Il était clair que la plupart, pour ne pas dire tous les « seconds rôles » étaient joués par des habitants de la région de Bourgogne.
J’ai également eu à deux reprises, la désagréable sensation que le film faisait les éloges de la région bourguignonne avec son vin (surtout de son Chablis) et ses sapins… Ces deux scènes qui étaient en plus de ça des moments de gênes pour les deux personnages (petites interrogations sur leur situation amoureuse de la part d’autrui) m’ont empêché d’apprécier ces scènes qui se voulaient comiques.
L’idée de base était bonne pour ce premier long-métrage réalisé par Guillaume Brac, mais n’a pas su être exploitée comme il le fallait pour en ressortir avec un minimum d’attachement pour les personnages.
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