Voici l’histoire d’un homme doué pour ouvrir des coffres-forts et qui, après douze ans d’emprisonnement pour avoir gardé le silence, réclame son dû après sa libération.
Dom Hemingway est une comédie britannique dont la première question qu’on a envie de se poser est « Où tout cela va nous mener ? » En mettant le spectateur rapidement dans le bain, le film a le paradoxe de faire dans l’accélération et de ralentir brutalement avec des scènes de silence pour repartir de plus belle. Partagée entre Londres et le sud de la France, il est parfois difficile de se situer dans l’histoire. La forme des dialogues tentent de rendre le tout marrant mais manque finalement de fond.
Le film est divisé en deux parties. La première partie se passe dans le Sud de la France et se résume en un seul et unique mot : La débauche. L’argent, l’alcool, la drogue sont le fil conducteur de cette première partie. Pas de réflexion pas de remise en question, tout est dans l’action. Consommer tout et tout de suite. Bruler la vie par les deux bouts. Sans doute est-ce une façon de faire comprendre en peu de temps, l’aspect dissolu de la vie de Dom Hemingway.
La deuxième partie fait plutôt face à un Dom Hemingway en tant que « père » tentant de se rapprocher de sa fille (Emilia Clarke) et de se faire pardonner auprès d’elle alors qu’il a abandonné durant ses années passées en prison.
Sans la performance de Jude Law en homme un peu rustre, bâti comme une armoire à glace trop pleine et jurant toutes les trente secondes, le film manquerait certainement de saveur. Les autres personnages ne font qu’aller et venir, apparaître pour disparaître sans la grande importance qu’on aimerait leur donner.
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