Nous continuons dans l’aventure du MCU et surtout post Avengers : Endgame avec le deuxième opus de l’homme-araignée : Spider-man : Far From Home.
Dans ce deuxième opus de Spider-man, nous retrouvons un Peter Parker hanté par la mort de Tony Stark et qui souhaite à tout prix fuir les engagements que son costume lui impose. Quoi de mieux qu’un tour de l’Europe avec ses camarades pour ça.
Considéré comme étant le film qui clôt la phase trois du MCU, Far From Home est avant tout un teen-movie. La première partie du film est, comme pour Homecoming, très axé sur l’humour. Le statut de ce film dans le MCU aurait pu lui donner un accent un peu plus dramatique après les événements qui se sont passés dans Avengers : Ininfity War et dans Endgame.
Les Avengers originaux ne sont plus là et une place est à prendre pour redonner espoir à la population. Mais comme sait bien le faire Marvel Studios, la disparition des héros (Tony Stark, Black Widow, Captain America) se transforme en une scène d’hommage humoristique, annihilant toute l’émotion que les spectateurs auraient pu ressentir en les voyant. Le film fait bien allusion au snap de Thanos et les répercussions que cela a été de ramener les disparus cinq ans plus tard. Mais encore une fois, l’humour balaie d’un revers de la main les conséquences que cela a sur le monde.
Durant toute cette première partie du film on se concentre sur Peter qui n’a qu’une chose en tête, passer le plus de temps possible avec MJ et lui dire ce qu’il ressent. C’est comme si on voyait ce film à travers les yeux adolescents de Peter Parker, qui veut absolument fuir les obligations que son costume lui impose, les missions que Nick Fury lui donne et l’héritage que lui confie Tony Stark, alors que la seule chose dont il rêvait dans Homecoming et Infinity War, c’était de venir un Avenger.
Je trouve la deuxième partie du film bien plus intéressante, car c’est là qu’on découvre le vrai visage de Mysterio (interprété par Jake Gyllenhaall). Dans cette deuxième partie du film, Peter se rend compte de ses erreurs et le spectateur réalise vraiment l’impact qu’a la mort de Tony Stark sur lui. Peter n’est pas seulement triste, il est en réalité en plein deuil et tente de se reconstruire comme il peut.
Mais ce que j’ai surtout adoré dans cette deuxième partie, était les effets spéciaux. Mysterio est un illusionniste qui use et abuse de ses compétences dans ce film. À travers ses illusions, on voit la vulnérabilité de Spider-man qui nous transmet cette faiblesse et trompe ainsi le spectateur. Les effets spéciaux de ces scènes-là sont vraiment bien travaillés.
J’ai beaucoup aimé la back-story du Mysterio qui, comme le Vautour, a un besoin vital de vengeance envers Tony Stark, qui est omniprésent dans le film, malgré son récent décès.
Ce film montre bien le lien qui l’unit à Peter Parker. Il y a un passage de flambeau qui se fait dans ce film, même si je trouve que le personnage de Peter Parker est bien trop jeune et pas assez charismatique pour prendre la place d’un personnage aussi imposant que l’était Tony Stark.
Je ne trouve pas que ce film apporte quelque chose de nouveau au MCU, mais en revanche, les deux scènes post-génériques sont géniales. En particulier la première scène, dans laquelle apparaît un ancien personnage/acteur de la trilogie de Sam Raimi et qui tease énormément ce que pourrait être la suite des aventures de l’homme-araignée. Je pense même que les révélations faites dans cette scène-là, imposeront beaucoup moins d’humour et feront de la suite de Spider-man un film beaucoup moins teen-movie.
Spider-man : Far From Home nous a été vendu comme étant un film important, mettant fin à la phase trois et à l’Infinity saga. Mais hormis la première scène post-générique, ce deuxième opus de l’homme-araignée est un bon film de transition qui se laisse regarder facilement.
Performance des Acteurs
Réalisation
Scénario
Bande Originale
Note Finale