En tant que potterhead, c’est avec un réel plaisir que je suis allée voir le deuxième opus des Animaux Fantastiques: Les Crimes de Grindelwald. J’avais hâte de découvrir le scénario écrit par J.K. Rowling et je n’ai pas été déçue.
Tout d’abord, le fait très important qui nous permet de crier « cocorico » est l’intrigue principale qui se passe à Paris. Alors certes le film n’exploite pas beaucoup la ville du côté des sorciers, mais ça reste toujours trépidant de voir l’équivalent français du Chemin de Traverse et du Ministère de la Magie britannique. Cependant, l’émerveillement ne dure pas très longtemps. On avait déjà eu le temps de découvrir le monde sorcier des années 20 dans le premier opus. On se concentre donc un peu plus sur les événements qui se déroulent que sur le décor.
J.K. Rowling parvient à bien ancrer le monde magique avec notre monde moldu, surtout pendant le discours de Gellert Grindelwald qui est vraiment prenant. J’avais émis des réserves sur le fait que Johnny Depp avait été choisi pour interpréter ce rôle, mais je dois bien admettre qu’il le joue très bien. Il n’en fait pas trop. J’avais également eu les mêmes doutes concernant le choix de Jude Law pour interpréter Albus Dumbledore. Et idem, j’ai été convaincue (en même temps il ne me faut pas grand-chose pour ça dans cet univers).
J’aurais quand même quelques petits bémols. Il y a trop de sous-intrigues et elles ne sont pas assez exploitées. Je pense que c’est la conséquence de la longue liste de personnages qu’il y a dans le film. C’est le cas pour le maledictus dont au final on ne sait pas grand-chose excepté son nom, ou encore Nicolas Flamel dont on ne comprend pas encore l’utilité. J.K. Rowling a sans doute dû faire des concessions dans l‘écriture du scénario de ce film. Peut-être qu’on en saura plus avec les trois autres films en production.
Ensuite, les animaux fantastiques ne sont qu’un prétexte à la réalisation des films car nous n’en voyons pas tant que ça dans cet opus, contrairement au premier film.
La troisième chose qui m’a agacée est l’apparition d’un personnage du monde d’Harry Potter qui normalement, avec toutes les informations que J.K. Rowling nous a déjà donné à travers Pottermore par exemple, aurait dû avoir 2/3 ans, voire ne pas être né au moment des faits. Ce personnage n’aurait pas dû être une sorcière d’une quarnetaine d’années. Donc attention à l’incohérence.
Cela a été un vrai plaisir de revoir Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne), Tina (Katherine Waterstone) et Queenie Goldstein (Alison Sudol) et Jacob Kowalski (Dan Fogler) ainsi que Croyance (Ezra Miller) qui est à la recherche de son passé. Nous découvrons également qui est Leta Lestrange (Zoë Kravitz) et son lien avec Norbert.
La fin quant à elle, nous pousse à nous poser beaucoup de questions, surtout quand on connaît la saga sur le bout des doigts. On se demande comment ? Pourquoi ? Que va-t’il se passer ensuite ?
Le film m’a énormément plu malgré des sous-intrigues qui, je pense, seront exploitées dans les prochains films. Je pense cependant que J.K. Rowling doit faire attention à ne pas frôler le manque de cohérence scénaristique.
Performance des Acteurs
Réalisation
Scénario
Bande Originale
Note Finale