Cake de Daniel Barnz

Cake de Daniel Barnz
18 avril 2015 Laura Kressmann

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Jennifer Aniston qui fait du drama et bien ce n’est pas de la tarte!!! Belle démonstration du côté de l’actrice mais rien de nouveau du côté de la mise en scène et de l’histoire… Tellement qu’on sait comment le film va finir avant même qu’il ait commencé!

On ne sera pas surpris, Cake est un film qui aborde un sujet loin du comique: le deuil et la dépression. Et donc, c’est tout logiquement qu’on retrouve Jennifer Aniston pour le premier rôle…. heuuu Bizarre non?

Et bien en fait, pas tant que ça, l’actrice est très volontaire et mérite son moment de gloire à jouer un personnage au plus bas. Décidément c’est la mode, chaque actrice d’Hollywood doit y passer pour gagner en crédibilité: Julianne Moore “Alice”, Cate Blanchett “Blue Jasmine”, Charlize Theron “Young Adult”…. Tout ça pour décrire un mal du 21ème siècle féminin peut-être?

Bref, on découvre avec plaisir ce que l’actrice a à nous offrir en terme de jeu et de drama en étant assez cash dans son interprétation et très efficace avec son humour noir. Son personnage, Claire, est juste la parfaite californienne détestable avec un cynisme décapant!

Mais là où ça pêche, c’est du côté du rythme, de la mise en scène et de l’histoire en elle même.

Côté rythme, c’est LENT…. Pourquoi? Car entre être allongée dans sa voiture et vautrée sur son lit, on ressent vite de la claustrophobie et de l’ennui. Ok, Claire est déprimée, mais encore?

Claire est dans la souffrance psychique et physique donc elle passe la plupart de son temps à soupirer, se courber, s’agripper de douleur. Tout mouvement est souffrance mais cela parasite vite le film. Est-ce que d’autres scènes auraient pu remplacer certains de ces moments? Des scènes plus impactantes sur l’évolution du personnage?

Heureusement d’autres protagonistes font leur apparition, on s’accroche à eux, tel une bouée de sauvetage, une vraie bouffée d’air frais dans cette lenteur oppressante. Avec Chris Pratt!!! Il était mon seul unique espoir pour bousculer un peu cette monotonie bien insipide… mais non rien…

On en revient donc à l’histoire. Là où le duo aurait pu donner une belle rencontre choc et poignante, on retombe vite dans des platitudes ennuyeuses. Ce n’est pas abouti, cela ne reste qu’un prétexte pour nous amener vers une fin toute trouvée que l’on a deviné depuis le début.  Alors que ce genre de duo peut fonctionner! Souvenez-vous du film “De Rouille et d’Os” de Jacques Audiard avec Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts. Leur rencontre était certes improbable, mais ces 2 parcours brisés s’entraidaient, et il y a avait quelque chose d’intéressant et de beau dans tout ça.

Donc, l’histoire et la réalisation sont assez téléphonées mais allez voir ce film car il marque une étape importante dans l’évolution de carrière de Jennifer Aniston, et pour tout le maquillage qu’elle est capable de porter sur le visage pour donner un effet naturel…

Super mean! je sais…

Est-ce #DudeChick ?

Pour Chris Pratt et franchement c’est cadeau!

Au fait  #Dudechick c’est quoi? 

Pourquoi est-ce que le film s’appelle « Cake », on ne sait toujours pas ! Peut-être parce qu’elle aime faire des gateaux à Sam Worthington!

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image source: Warner Bros.

Experte en films de badass et en BONS blockbusters. Le Mainstream a du bon mais pas quand c'est cheap #Oscars

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