C’est d’une manière assez poétique, enchantée et avec un parfait dosage d’humour que Pixar réussit à répondre à une des questions que l’on se pose assez souvent. Que peut-il bien se passer dans la tête de chacun ?
On en a entendu longtemps parler de ce nouveau film d’animation des studios Disney-Pixar : “Vice-Versa”, et ce bien avant Cannes où il a été présenté hors compétition. Si bien que j’avais pensé avoir loupé la sortie de ce film à cause de toute cette promotion qui était à la limite de l’overdose.
Le pitch de ce film est assez simple : Que peut-il bien se passer dans notre tête à tous, homme, femme et là en l’occurrence enfant (Disney oblige). On se retrouve donc dans la tête de Riley où toutes ses émotions sont dictées par de drôles de petites créatures logeant dans sa tête, prénommées Joie, Tristesse, Dégoût, Colère et Peur. La tête de Riley est semblable à un parc d’attraction où tous les souvenirs de sa mémoire à long terme se baladent, permettant de créer sa personnalité au-delà de ses émotions principales.
“Vice-Versa” décrit également très bien le passage entre l’enfance et l’adolescence. On fait la connaissance de Bing Bong (Didier Gustin), son ami drôle imaginaire à l’aspect farfelu (mi-chat, mi-éléphant et mi-dauphin d’après lui) qui vit dans le pays imaginaire inventé par Riley et où les rêves sont des productions hollywoodiennes.
Le doublage est une réussite, Charlotte Le Bon (Joie), Marilou Berry (Tristesse), Pierre Niney (Peur) Gilles Lellouche (Colère) ont fait du bon travail. J’ai même été surprise par l’interprétation de Mélanie Laurent en tant que Dégoût, qui était mon personnage coup de coeur du film (Peut-être est-ce une émotion qu’elle connait bien ? ). Chaque émotion a un seul et unique but, rendre Riley heureuse.
Aussi bizarre que ça puisse paraître, je n’ai pas réussi à m’attacher à la jeune Riley. Sans doute était-ce dû au fait que j’avais par moment le sentiment que Riley n’était pas un être humain agissant par soi-même mais un robot à qui on disait d’agir de telle ou telle manière et qui – comme tout robot dans les films – échappait au contrôle de son créateur.
Le film fait sourire même rire à certains moments (surtout quand on est dans la tête de la mère et du père). Il met simplement en valeur ce que nous, être humain ressentons et avons pu ressentir.
Comme d’habitude je pense qu’on aurait pu se passer de la 3D. Je ne dirai pas que ça gâche le film mais plutôt que ça n’apporte absolument rien.
Performance des Acteurs
Réalisation
Scénario
Bande Originale
Note Finale
Est-ce #DudeChick ?
Drôle, sympa mais pas girly & qui peut plaire à tout le monde
Au fait #Dudechick c’est quoi?