Contrairement à « Maléfique », où les personnages féminins étaient forts, on ne retire aucune morale de « Cendrillon », qui se trouve être d’une trop grande naïveté, bizarrement beaucoup trop dans le pathos et pas assez ancré dans la réalité.
Prenez pour héros une actrice de « Downton Abbey » et un ancien acteur de « Game of Thrones », mélangez le tout et vous vous retrouvez avec un classique de Disney adapté en film et à la sauce Britannique. Tel est le résumé qu’on pourrait faire de Cendrillon. Voilà un conte intégrant une grosse part de Disney et petite touche de Perrault. Pour le coup, il n’y a rien à redire sur la réalisation et la photographie du film qui sont réussies. Les costumes sont géniaux – exceptée peut-être la robe de la marraine la bonne fée qui ressemblait à une grosse meringue – mais je suis tombée sous le charme des tenues portées par Cate Blanchett.
J’ai ressenti une légère insatisfaction en sortant de la salle. Tout d’abord, où sont les mélodies cultes du conte de Disney? Je ne m’attendais bien évidemment pas à ce que les personnages se mettent à chanter mais au moins à ce qu’on entende une légère mélodie qui nous replongerait dans notre enfance au moins l’espace de quelques secondes. Il a fallu attendre le générique de fin pour commencer à les entendre.
L’histoire a également un peu de mal à s’installer quand on sait que le conte de Perrault ne fait que quelques pages et qu’on rentre directement dans le vif du sujet dans le dessin aminé. Arrive donc un moment où on se demande si le royaume sera enfin au courant de ce (fichu) fameux bal. Les animaux (les souris, le chat, les oiseaux) ne sont pas assez exploités. Tant qu’à faire du Disney, autant les faire parler.
Heureusement que certaines actrices comme Cate Blanchett en Marâtre insupportable et Helena Bonham Carter en Marraine la Bonne Fée un peu fofolle, sont là pour apporter un peu de matière à ce conte de fée. Autrement, l’interprétation de Lily James (Downton Abbey) est beaucoup trop lisse, Richard Madden (vu dans Game of Thrones et Une Promesse) est effectivement charmant mais il est inutile de lui demander plus. Quant à Sophie McShera et Holliday Grainger (vu dans « The Riot Club« ), interprétant respectivement Javotte et Anastasie, sont dans l’extravagance, dans l’exubérance mais pas assez dans la cruauté.
Performance des Acteurs
Réalisation
Scénario
Bande Originale
Note Finale
Est-ce #DudeChick ?
Simple reprise du conte de fée de Disney qui aurait mérité un peu plus de profondeur. La Britishness ne marche pas pour le coup.
Au fait #Dudechick c’est quoi?
